Fourbe

« Vive la fourberie et les fourbes aussi »
L’Etourdi, I, 7 (v. 362)

 

« Et que deviendra lors cette publique estime
Qui te vante partout pour un fourbe sublime ?
L’Etourdi, III, 1 (v. 911-912)

 

« Ma qualité de fourbe s’indigne de tous ces obstacles, et je prétends faire éclater les talents que j’ai eus du Ciel. »
Le Sicilien, sc. V

 

« Nous autres fourbes de la première classe »
Monsieur de Pourceaugnac, II, 3

 

« Sganarelle est le roi des fourbes. »
Le Médecin volant, sc. XIV

Dans sa comédie de La Folle Gageure (1653), Boisrobert a inséré, en plusieurs endroits, un éloge de la fourberie :

[…]Vous songez à quelque fourberie
Mon maître, et vous savez que j’en sais le métier.
(I, 4, p. 20)

 

 

LA COMTESSE
[…]Tout va bien jusqu’ici,
Le valet est adroit, sa fourbe a réussi,
Et de l’air qu’il s’est pris à bien servir son maître
J’ai pour lui de l’estime et je le veux connaître.

 

LIDAMANT
Ce coquin deviendrait un peu trop glorieux,
S’il avait eu l’honneur de paraître à vos yeux.

 

LA COMTESSE
Puisqu’il a de l’esprit, sachez qu’il en est digne.

 

LIDAMANT
En effet, j’avouerai que c’est un fourbe insigne.

 

LA COMTESSE
S’il n’avait été fourbe, eût-il fait ce devoir?
(III, 1, p. 57)

 

 

PHILIPIN
[…] Elle [Lise] m’a vu fourber, je l’y vois disposée,
Nous ferons donc ensemble une maison aisée.

 

LISE
Oui, car en certains temps, les fourbes coûtent cher.

 

PHILIPIN
Quiconque en a besoin, qu’il nous vienne chercher.
(V, 13, p. 140)

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