L’expression associe l’image du « grain de sel » et le verbe « assaisonne », qui fait partie du langage à la mode.
Le terme figurait en bonne place dans la préface des Plaideurs (1668) de Racine :
Les Athéniens savaient apparemment ce que c’était que le sel attique, et ils étaient bien sûrs quand ils avaient ri d’une chose qu’ils n’avaient pas ri d’une sottise.
ainsi que dans Le Parnasse réformé (1669) de Guéret :
Je ne puis souffrir des bouffonneries fades et insipides ; il faut qu’elles soient assaisonnées d’un certain sel qui pique agréablement.
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