L’invocation du « lien sacré » du mariage est trait caractéristique du barbon, tel que le représente le roman de La Précieuse (1656-1658) de l’abbé de Pure :
Elle poursuivit donc de la sorte : « Oui, dit cette précieuse, on se marie pour haïr. – Vous faites grand tort, lui dit le barbon, à la sainteté du mariage. »
(éd. Magne, Paris, Droz, 1938, t. II, p. 144)
On retrouvera des propos analogues dans la bouche d’Arnolphe de L’Ecole des femmes (« le mariage n’est pas un badinage ») et de Georges Dandin (« des noeuds aussi vénérables »).