Valère
Le nom est porté – par un personnage de La Folle Gageure (1654) de Boisrobert – par un personnage de la farce jouée dans Le Baron de la Crasse (1662) de Poisson – par un des héros des Aventures de nuit (1666) de Chevalier.
Trufaldin
C’est le nom d’un valet de la commedia dell’arte, qui apparaît dans plusieurs titres de comédies imprimées à la fin du XVIIe siècle, dont Trufaldino medico volante (1672), texte apparenté à la « petite comédie » Le Médecin volant.
Tartuffe
Le héros de la nouvelle « Les Hypocrites » (1655) de Paul Scarron était dénommé « Montufar ».
Sotenville
Dans le Grand bal de la douairière de Billebahaut, dansé en 1626, un personnage ridicule était dénommé « Fanfan de Sotteville » : Ces mignardes donzelles ne sont pas si tôt assises autour de leur maîtresse que les impatiences du FANFAN de SOTTE-VILLE l’amènent en tête de son ballet; mais son geste très contraint et sa mine […]
Sganarelle
Le suffixe « elle » fait référence au nom de plusieurs zanni fameux de la commedia dell’arte : -Brighella / Briguelle -Pulcinella / Polichinelle -Coviello / Covielle.
Polydore
Le nom avait été utilisé à la scène I, 1 de La Soeur (1647) de Rotrou pour désigner un vieillard..
Philinte
Le nom est porté par un personnage La Vraie Suite de la Polyxène (1634) de Charles Sorel, continuation d’un roman de Molière d’Essertines, paru en 1622, dans lequel on relève également les noms d’Alceste, Oronte et Arsinoé.
Pierrot
L’un des interlocuteurs du premier des dialogues constituant les Agréables conférences de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps (1649) porte le nom de Piarot. (voir également Boire chopaine, Je vous dis et vous douze, Palsangué, Pierrot, Tout ebobi de voir ça)
Pandolphe
Le nom de Pandolfo est un nom typique de la comédie érudite italienne, également bien attesté dans les scenari de commedia dell’arte. Il apparaît dans deux comédies entretenant des rapports étroits avec le Dépit amoureux : – L’interesse (1581) de Niccolò Secchi – Gl’ingiusti sdegni (1553) de Bernardino Pino.
Oronte
C’est aussi le nom d’un fleuve mentionné dans La Polyxène, roman de Molière d’Essertines, publié pour la première fois en 1622, dans lequel il est question également d’une ville portant le nom d’Arsinoé et de deux personnages dénommés Alceste et Philinte.