Artelinde

Le personnage d’Artelinde est une des protagonistes principales de l’ « Histoire de Lygdamis et de Cléonice », contenue dans le livre IV, 3 du Grand Cyrus (1649-1653) des Scudéry.

 

On peut résumer sa mésaventure comme suit :

La coquette Artelinde, rivale de l’héroïne Cléonice, se distingue par sa volonté de conquête amoureuse – recherche avide de toutes les faveurs possibles, sans discernement ni distinction aucune, uniquement pour le plaisir de recevoir les hommages et celui d’être aimée. Elle est ainsi amenée à duper continuellement ses soupirants par des bagatelles, qui leur donnent lieu de croire qu’on ne les hait point, écrivant à tous, distribuant rubans et portraits, se confiant à tour de rôle à chacun d’entre eux et médisant de leurs rivaux. Mais un jour, par la maladresse d’un valet qui confond les lettres, la duplicité d’Artelinde éclate au grand jour et les soupirants détrompés « se rendirent entre eux les lettres qui leur appartenaient et firent tant de raillerie d’Artelinde que Cléonice en fut pleinement vengée ».

 

Les principales rencontres avec le texte du Misanthrope correspondent aux passages suivants :

votre complaisance
un fort beau caractère
ARSINOÉ, CÉLIMÈNE
on n’acquiert point leurs coeurs sans de grandes avances
ce rare secret
l’âge amènera tout
un fort beau caractère

 

Et avec Le Sicilien :
la grande ambition des femmes est d’inspirer de l’amour

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