« […]Vous l’avez bien stylée :
« Il n’est pas bon de vivre en sévère censeur,
On gagne les esprits par beaucoup de douceur;
Et les soins défiants, les verrous, et les grilles,
Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles,
Nous les portons au mal par tant d’austérité,
Et leur sexe demande un peu de liberté. »
– Vraiment elle en a pris tout son soûl la rusée,
Et la vertu chez elle est fort humanisée.
– Où veut donc aboutir un pareil entretien? »
L’Ecole des maris, III, 5 (v. 948-956)
Les propos narquois de Sganarelle font écho à ceux de Don Sancho dans El marido hace mujer y trato muda costumbre (1639) d’Hurtado de Mendoza :
DON SANCHO
Y digo presto
todo lo que siento yo,
Vuestro dictamen holgado
tan discreto lo marido,
lo galan tan demasiado,
ved, Don Juan, donde para.
DON JUAN
Que quereis darme a entender ?
(éd. de 1881, p. 430, troisième colonne)
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