C’est le troisième des Distiques de Dionysius Cato (voir également « quasi mortis imago ») :
3. Virtutem primam esse puto compescere linguam:
Proximus ille deo est, qui scit ratione tacere.
On relève la même plaisanterie dans un texte de Tabarin de 1620 (Bonjour et bon an à Messieurs les cornards de Paris et de Lyon) :
Or la première chose que je vous souhaite est la patience […]. La seconde vertu est la résolution qu’il faut que vous ayiez de ne vous soucier de rien […]. La troisième est le silence, le plus difficile à garder de tout.[…] Virtutem primam esse puta compescere linguam, comme disait à mon avis ce grand Caton, que la première vertu consiste à avoir l’industrie de bien retenir sa langue.
(Oeuvres complètes de Tabarin, Paris, 1856, p. 300-308) (1)