Ce texte présente une typologie satirique des cocus, recoupant en partie celle qui résulte de l’échange entre Arnolphe et Chrysalde (v. 13-44) :
La première chose que je vous souhaite en étrenne est la patience, vertu recommandable entre ceux de votre confrérie; car, sans elle comment pourriez-vous souffrir qu’en votre présence on baisât, tatonnât et patrouillât votre marchandise, si vous n’étiez particulièrement doués de ce don ? (voir « des maris si patients qu’ici », v. 22)
(éd. de 1858, p. 302)
[…]
La seconde vertu est la résolution qu’il faut que vous ayez de ne vous soucier de rien et vous moquer de toutes sortes d’affronts et malheurs qui vous pourraient arriver (voir « ce sont coups du hasard, dont on n’est point garant », v. 13). La troisième est le silence, le plus difficile à garder de tout et cestui peut vous sauver les injures, les bastonnades et une plus grande partie de vos afflictions (voir v. 31).
(ibid.)
[…]
Les ignorants, je crains d’en parler, tant y en a. […] Ce sont les pauvres gens qui tout du long du jour sont hors du logis, vaquent à négocier ou faire des affaires pour acquérir des grandes et fameuses richesses ; et cependant, en leur logis, de bons compagnons les dissipent joyeusement. (voir v. 25-26)
(ibid., p. 304)