Le jeu de scène par lequel un faux peintre s’efforce de trouver le bon placement pour son modèle féminin était également mis en oeuvre dans :
– Le Campagnard (1657) de Gillet de la Tessonnerie, comédie jouée trois fois par la troupe de Molière en 1659, où l’amoureux Léandre procède ainsi :
[…] Madame, il faut, de grâce,
Eviter ce faux jour et prendre une autre place.
[…] Un peu plus de côté,
Et forcez votre humeur à plus de gaieté.
(V. Fournel, Les Contemporains de Molière, 1865, t. III, p. 159)
– le spectacle « LAmour-ne-veut-point-de-rivaux / Non vol rivali amore », joué sur la scène du Théâtre italien de Paris dans les années 1660 ; les notes de Biancolelli traduites par Gueulettre révèlent ce lazzo de l’Arlequin déguisé en peintre :
Après quelques lazzi, Eularia paraît à la fenêtre; je fais celui de l’examiner de près […] et je dis en parlant d’Eularia : « Un peu plus de ce côté. Bon, un peu plus de l’autre. »
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 242)