Tout est fini pour moi

« Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde »
L’Avare, IV, 7

Le désespoir de l’avare qui a perdu son trésor est dépeint

 

– dans un sermon contemporain de Claude Joly :

Les avares ont un esprit et des sentiments bien différents. C’est la peau qu’on leur arrache; quand il leur arrive quelque infortune, c’est une partie de leurs corps que l’on retranche; ils crient, ils murmurent, ils sont dans d’horribles impatiences, ils se désespèrent.
(Sermon XCII, « Sur l’avarice », Sermons de M. Joly, évêque d’Agen, 1702, in Collection intégrale et universelle des orateurs sacrés publiés par l’abbé Migne, 1844-1866, t. XXXII, p. 1270)

 

– dans la fable « L’avare qui a perdu son trésor » de La Fontaine, publiée le 31 mars 1668, dans le recueil de Fables choisies :

Notre avare un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs; il gémit, il soupire.
Il se tourmente, il se déchire.
( p. 193)

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