La voltige faisait partie des exercices académiques majeurs, avec l’escrime et la danse, ainsi que le précise par Michel de Marolles au chapitre « Académies pour monter à cheval et pour les autres exercices honnêtes qui se font pratiquer à la noblesse » de Paris, ou la Description succincte, et néanmoins assez ample, de cette grande ville (1677) : « Sur des chevaux de bois, on court aussi la bague » (éd. 1879, xii, p. 61).
On retrouve un tel exercice, effectué sur l’âne de Silène, dans le ballet final de Psyché :
Deux autres Satyres enlèvent Silène de dessus son Âne, qui leur sert à voltiger, et à former des Jeux agréables et surprenants.
(Livret de ballet de Psyché)