Si tu fais la moindre instance

« Tout beau. Si pour heurter, tu fais la moindre instance,
Je t’enverrai d’ici des messagers fâcheux. »
Amphitryon, III, 2, v. 1518-1519

Une menace semblable était formulée par Mercure

 

– dans Les Sosies de Rotrou,

Si ta fuite, insensé, tarde encore un moment,
Si du pied, de la main, ou du doigt seulement,
Même du souffle seul, tu touches cette porte,
Devine quel congé cette tuile te porte ?
Un passeport, du jour aux éternelles nuits.
(IV, 2)

 

– dans l’Amphitruo de Plaute :

Nisi hinc actutum fugias, si denuo pultaveris.
Si minusculo digito increpuerint foreis, hac tegula
Tuum deminuam caput, ut cum dentibus linguam exscrees.

Si tu ne t’éloignes d’ici tout présentement, ou si tu frappes encore un coup ; si ces portes mènent encore tant soit peu de bruit, je t’assommerai de cette tringle de bois, et tu cracheras ta langue et tes dents de ta bouche.
(IV, 2, interpolation d’Hermolaeus Barbarus, trad. Marolles, 1658, p. 53-54)

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.