Ces vers font écho au célèbre passage de l’ode III, 9 d’Horace, traduite par Michel de Marolles en 1652 :
Quid si prisca redit Venus ?
Diductosque jugo cogit aheneo ?
Si flava excutitur Chloë ?
Rejectaeque patet janua Lydiae ?
Que serait-ce, si notre premier amour devait renaître au monde ? Et si par son moyen nous étions réunis ensemble sous un joug d’airain : Si la blonde Chloé était chassée ? Et si la porte était ouverte à Lydie rejettée ?
(Horace, Odes, III, 9, v. 17-20, traduction Michel de Marolles, 1652, 2e édition, 1660, p. 82)
Une traduction de ce poème d’Horace avait paru dans le recueil Les Plaisirs de la poésie galante, gaillarde et amoureuse (1660)
( p. 144-145)
Une semblable « petite scène d’un dépit amoureux » sera développée dans Les Amants magnifiques.