A la création, on reprend le décor d’Ercole amante:
Acte II:
La scène représente la cour d’un grand palais.
Celui-ci s’inscrit dans une tradition illustrée par le décor qu’avait réalisé Giacomo Torelli pour l’Orfeo de Buti et Rossi, créé au Palais-Royal en 1647 :
La première scène du second acte représente de beaux palais avec de hautes colonnes et de très majestueux ornements de l’architecture.
(La Gazette, 8 mars 1647, p. 209) (source : P. Cornuaille, Les Décors de Molière, thèse de doctorat de l’Université de Paris-Sorbonne, 2013, p. 134)
Au Palais Royal, on utilise sans doute le décor de l’acte III du Festin de Pierre tel qu’il est décrit dans le Devis des ouvrages de peinture du 3 décembre 1664:
Plus le dedans d’un temple consistant en cinq châssis de chaque côté dont le premier sera de dix-huit pieds et tous les autres en diminuant de perspective, et châssis fermant, contre la poutre, représentant le fond du temple.