L’incapacité de résister à l’attrait de la cour et du service des puissants avait été déplorée dans l' »Epître à Monsieur l’abbé Auvry » (1646) de Boisrobert :
Un mal de cour invétéré
Qui dans l’esprit m’est demeuré,
Me fait voir de l’or dans tes chaînes
Et des douceurs parmi tes peines,
Qui font que, tout bien compensé,
Je n’en saurais être lassé.
Je crois que tu me feras faire
Comme l’esclave volontaire
Qui, dans sa chaîne accoutumé,
En est à la fin si charmé
Qu’il épouse par habitude
Une éternelle servitude.
(éd. M. Cauchie, 1919, p. 79)