Notre belle marquise

« Notre belle marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas ; je l’ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. »
Le Bourgeois gentilhomme, III, 6

La nouvelle « Tel paie les violons qui ne danse pas toujours », recueillie dans les Nouvelles galantes, comiques et tragiques (1669) de Donneau de Visé met en scène un financier, amoureux de Caliste, qui s’efforce de la séduire par des présents.

 

La relation prend fin au moment où le financier découvre que la jeune fille en aime un autre, « plus jeune que lui » et « assez bien fait ». « Le financier se retira prudemment, ne voulant pas toujours payer les violons pour faire danser les autres » (éd. de 1680, p. 358-362).

 

(voir également « Les femmes aiment les dépenses qu’on fait pour elles » et « voilà le meilleur de mes amis »)

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.