Mettez encore deux cents pistoles

« Somme totale, quinze mille huit cents livres.- Somme totale est juste; quinze mille huit cents livres. Mettez encore deux cents pistoles que vous m’allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. »
Le Bourgeois gentilhomme, III, 4

Un épisode du Polyandre de Sorel met en scène un créancier qui use de la même tactique que Dorante :

Au lieu de lui rendre alors ce qu’il lui devait, il lui en demanda encore davantage, lui promettant de rendre le tout dans trois jours.
(t. II, Livre IV, p. 209) (source : E. Roy, La Vie et les oeuvres de Charles Sorel, 1891, p. 144)

 

Le premier dialogue du Bourgeois poli, où se voit l’abrégé de divers compliments selon les diverses qualités des personnes, oeuvre très utile pour la conversation (1631) met en scène un armurier qui, sous les réprimandes de sa femme, accorde des facilités de paiement à un noble désargenté.

 

Une scène de Don Juan ou le Festin de pierre proposera une autre méthode pour éconduire élégamment un créancier venu réclamer son dû (« voilà votre marchand »).

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