Les deux vers sont inspirés d’un passage de la comédie Les Sosies de Rotrou :
Quelle témérité pareille à mon audace
Qu’il faille marcher seul à telle heure de nuit ?
(I, 2)
Leur origine lointaine se trouve dans l’Amphitruo de Plaute :
Qui me alter est audacior homo aut qui confidentior,
iuventutis mores qui sciam, qui hoc noctis solus ambulem?
Qui se peut davantage fier en son courage que je me fie au mien ? Je sais les coutumes des jeunes gens, et je ne laisse pourtant pas d’être assez hardi pour marcher seul toute la nuit ?
(v. 153-154; trad. Marolles, 1658, p. 8)
Dans Le Sicilien, Hali déplorera que son maître « s’avise de courir maintenant les rues »