Dans la comédie de L’Aridosia, l’avare propose lui aussi que les noces se tiennent dans la maison de l’autre vieillard Marcantonio :
Farolla venire a casa tua, dove si potran far tutte tre le paia delle nozze ; perchè la mia è tantto disagiata stanza, che non vi si potrebbe ne ballare, ne far cosa buona.
(éd. de 1593, p. 87)
A la scène 6 de l’acte I de la comédie intitulée Les Noces d’Antilésine (1604), le père de l’épouse, Conflan, est prêt à dépenser une fortune pour le mariage de sa fille:
CONFLAN DE L’ABONDANCE
[…]
Toutefois, puisqu’il est question d’honorer la fête, il faut maintenir notre réputation et grandeur, de peur de ne donner soupçon aucune de lésine, et à celle fin dresser des noces si pompeuses, qu’il n’en soit mémoire de telles jamais au monde. […]
De ma part, je suis résolu de dépendre en ces épousailles mille millions d’or […]
(I, 6, éd. de Paris, Abraham Saugrain, p. 14)