Le sujet ne fournit que trop de lui-même

« Le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là.- L’original est peu de chose, mais l’adresse du peintre en saura couvrir les défauts. – Le peintre n’y en voit aucun; et tout ce qu’il souhaite, est d’en pouvoir représenter les grâces aux yeux de tout le monde, aussi grandes qu’il les peut voir. »
Le Sicilien ou l’Amour peintre, sc. XI

L’échange entre Isidore et Adraste fait appel à des principes exposés dans la traduction française de L’Art de peinture traduit en français (1668) de Dufresnoy :
Il faudra choisir un sujet beau et noble, qui étant soi-même capable de toutes les grâces et de tous les charmes que peuvent recevoir les couleurs et l’élégance du dessin, donne ensuite à l’art parfait et consommé un beau champ et une matière ample de montrer tout ce qu’il peut.
[…]
Il faut que le peintre en prenne ce qu’il y a de plus beau, comme l’arbitre souverain de son art, et que, par le progrès qu’il y aura fait, il en sache réparer les défauts.
( p. 7-8)

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