Ce monologue s’inscrit parfaitement dans le ton des élégies qu’on peut lire dans les recueils de pièces galantes des années 1660. Ainsi :
[…] Je ne veux point ici vous vanter mes services
Vous faire souvenir de tous mes sacrifices
Que seule vous faisiez ma joie et mon bonheur
Que seule vous étiez maîtresse de mon coeur
[…] Mais ne retraçons point ces soins ni ces tendresses
Ils vous reprochent trop vos injustes faiblesses
Et je sens que mon coeur, malgré tous ses mépris
Garde encore du respect pour son ingrate Iris
Et que, près d’expirer, sa flamme trop fidèle
Fait de nouveaux efforts pour cette criminelle.
(Seconde Partie du Recueil de pièces galantes en prose en et en vers de Madame La Comtesse de La Suze, Paris, Quinet, 1668, p. 95-99).