Je ne suis pas sûre que vous m’aimiez toujours

« Pourquoi ces larmes? Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n’êtes-vous pas assurée de l’amour que j’ai pour vous? – Oui, Octave, je suis sûre que vous m’aimez; mais je ne le suis pas que vous m’aimiez toujours. – Eh peut-on vous aimer, qu’on ne vous aime toute sa vie. – J’ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir, sont des feux qui s’éteignent aussi facilement qu’ils naissent. »
Les Fourberies de Scapin, I, 3.

Les mêmes craintes sont exprimées dans L’Avare par Elise, qui avoue à Valère redouter « le changement de votre coeur ».

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