Une cavalier est remercié par des termes semblables pour avoir porté secours à un congénère attaqué par des ennemis en surnombre, dans
– Les Illustres Ennemis (1657) de Thomas Corneille (1)
– L’Inconstance punie (1661) de Dorimond (2)
(1)
DON ALVAR
Cependant je dois tout à ce bras généreux ;
Sans vous ma résistance était vaine contre eux ;
Vous seul par un secours…
DON LOPE
Epargnez-moi, de grâce,
Je n’ai rien fait, Monsieur, que vous-même eussiez fait en ma place.
(III, 9)
(2)
TORINE
Est-ce pas mon amant ? Sans doute c’est lui-même.
Il faut le secourir dans ce danger extrême.
Elle met l’épée à la main et fait prendre la fuite à Lucidor
Cavalier, acceptez dans ce pressant danger
Le bras d’un inconnu qui vous va dégager.
HYLAS, après le combat.
Que ne vous dois-je point pour un si bon office !
TORINE
J’ai pris ma récompense en vous rendant service.
(sc. V, p. 7)