Il vient en courant et fait tomber Harpagon

« Il vient en courant et fait tomber Harpagon »
L’Avare, III, 9

Le jeu de scène avait déjà été mis en oeuvre par la troupe de Molière, dans la comédie de L’Embarras de Godard ou l’Accouchée de Donneau de Visé, jouée dix-huit fois entre 1667 et 1668 :

PICARD, entrant brusquement et faisant presque tomber Paquette.
(sc. III, p. 10)

 

On le retrouve chez les Italiens, dans :

 

– « La Suite du Festin de pierre » :

je me sauve et culbute Scaramouche.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 321)

 

– « Les Métamorphoses d’Arlequin »

J’arrive en courant et je culbute un valet qui porte un flambeau.
(ibid., p. 477)

 

– « Le Chevalier de l’industrie » :

je culbute Pantalon qui arrive sur la scène.
(ibid., p. 517)

 

On le relève également à la scène I, 3 de L’Avare dupé de Chappuzeau ( p. 7)

 

(voir également « ils se cognent » et « peste soit du gros boeuf »)

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