Hommes pacifiques

« [Je] porte grand amour aux hommes pacifiques. »
Le Cocu imaginaire, sc. XVII, v. 422

Dans son traité « De la hardiesse et de la crainte  » (Opuscules ou Petits Traités, 1643), La Mothe le Vayer se déclare, comme Sganarelle, « pacifique  » (oeuvres, 1756, III, 1, p. 35), déprécie les actions de bravoure au rang de manifestations d’impulsions propres aux « esprits colériques » (v. 421), et dénie par conséquent à la valeur militaire le statut de « vertu  » :

Faire les braves tant que nous voulons, ce ne saurait être que pour ressembler aux plus barbares des hommes. […] de quoi nous pourrons-nous vanter, quand nous serons courageux au plus haut point qu’on puisse imaginer ?
( p. 16-17).

 

De même que le Mascarille du Dépit amoureux (« allons nous renfermer ! »), il privilégie la « prudence » et fait l’éloge des esprits craintifs.

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