Es-tu Sosie encor

« Es-tu Sosie encor ? dis, traître!
– Hélas! je suis ce que tu veux.
Dispose de mon sort tout au gré de tes voeux;
Ton bras t’en a fait le maître.
-Ton nom était Sosie, à ce que tu disais.[…]
C’est moi qui suis Sosie; et tout Thèbes l’avoue.
Amphitryon jamais n’en eut d’autre que moi. »
Amphitryon, I, 2, v. 388-397

Un passage de la scène I, 3 de la comédie Les Sosies de Rotrou comportait certains termes identiques :

SOSIE
Je suis ce qui te plaît, je suis ton serviteur,
Car tes coups m’ont fait tien.

 

MERCURE
[…]
C’est moi qui suis Sosie, et dans cette maison
Jamais d’autre que moi n’en a porté le nom.
[…]
Es-tu Sosie encor ?, réponds, qui l’est de nous ?
(I, 3)

 

L’original dans l’Amphitruo de Plaute était formulé ainsi :

M.
quoius nunc es?

 

SOS.
Tuos, nam pugnis usu fecisti tuom.
[…]

M.
Quis tibi erust?

 

S.
Quem tu voles.
[…]

 

MERC.

Amphitruonis te esse aiebas Sosiam. […]
Ego sum Sosia ille quem tu dudum esse aiebas mihi.

À qui es-tu ? SO. Je suis à toi, car tu m’as acquis à coups de poing. […] ME. Qui est ton Maître ? SO. Qui tu voudras.[…] ME. Ne me disais-tu pas tout à cette heure, que tu étais Sosie […] ME. Je suis ce Sosie-là même, que tu me disais naguère que tu étais.
(v. 375-383; trad. Marolles, 1658, p. 19-20)

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