En tâter

« Cependant avec moi viens prendre à la maison
Pour nous frotter. – Je n’ai nulle démangeaison.
Que maudit soit l’amour, et les filles maudites
Qui veulent en tâter, puis font les chattemites ! »
Dépit amoureux, V, 3 (v. 1575-1578)

Comme « frotter » et « démangeaison » (voir dans L’Ecole des femmes « les puces qui m’ont inquiétée »), le terme « tâter » peut être se prêter à une double interprétation, comme le montre le passage ci-dessous d’une comédie de Montfleury :

Il faut donc que je meure fille ? […] Ah ! par ma foi, j’en veux tâter.
– Ma fille, tenir ce langage !
– Je veux dire du mariage.
(Montfleury, Le Mariage de rien, 1660, sc. VII)

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