Comme « frotter » et « démangeaison » (voir dans L’Ecole des femmes « les puces qui m’ont inquiétée »), le terme « tâter » peut être se prêter à une double interprétation, comme le montre le passage ci-dessous d’une comédie de Montfleury :
Il faut donc que je meure fille ? […] Ah ! par ma foi, j’en veux tâter.
– Ma fille, tenir ce langage !
– Je veux dire du mariage.
(Montfleury, Le Mariage de rien, 1660, sc. VII)