A l’avant-dernière scène de L’inavertito était formulé le voeu suivant :
Levati il guanto, il Cielo vi prosperi e vi dia figliuoli maschi.
(V, 11)
La variante moliéresque de cette injonction intègre une allusion à la question des naissances illégitimes, qui fait écho à certaines plaisanteries en vogue dans les milieux mondains.
Ainsi une des lois établies dans la Relation du royaume de Coquetterie (1654) de l’abbé d’Aubignac, stipule que
Les Maris seront tenus de nourrir les Enfants qu’ils n’auront pas faits, sans se mettre en peine de ce que les vrais pères pourront donner sous main pour leur entretien.
( éd. de 1788, p. 329)