Scapin se conforme telles qu’elles sont exposées dans La Pratique du bien mourir (1663) :
Comme je remets toutes les injures que j’ai reçues, aussi je prie un chacun de me pardonner celles que j’ai faites. Et voudrais maintenant me pouvoir prosterner devant tous, pour leur demander humblement pardon. Ce que je fais de toute l’affection de mon coeur.
Je voudrais que toutes les offenses qui ont été commises par moi, ou par d’autres contre le prochain, fussent autant de services qui lui eussent été rendus.
( p. 113)
Et parce qu’outre les offenses commises contre vous, mon Dieu, je puis encore avoir beaucoup offensé vos créatures, en actions, en paroles, et en mauvais exemples-, c’est pourquoi je leur demande à toutes très humblement pardon des mécontentements que je leur ai donné. Et voudrais me pouvoir prosterner devant chacune en particulier, pour leur rendre la satisfaction que je leur dois. C’est ce que je prétends faire avec toute l’humiliation d’esprit, et toute l’affection de coeur qui m’est possible.
( p. 170)