Conte de peau d’âne

« N’avez-vous rien à me dire? – Je vous dirai, si vous voulez, pour vous désennuyer, le conte de Peau d’âne, ou bien la fable du Corbeau et du renard, qu’on m’a apprise depuis peu. »
Le Malade imaginaire, II, 8

La dénomination « contes de peau d’âne » prenait un sens péjoratif

 

– dans la « Dissertation sur Joconde » :

Sans mentir, une telle bassesse est bien éloignée du goût de l’Antiquité ; et qu’aurait-on dit de Virgile, bon Dieu! si à la descente d’Enée dans l’Italie, il lui avait fait conter par un hôtelier, l’histoire de Peau d’Ane, ou les Contes de ma Mère 1’Oie?
(éd. des Oeuvres de Boileau, 1716, t. II, p. 340)

 

– un poème du Banquet des Muses (1623) d’Auvray :

Ces beaux mots tant bien ampoulés
Ressemblent ces ballons enflés
Qui n’ont que du vent dans le ventre;
Car, qui sondera jusqu’au centre,
L’esprit exempt de passions,
Ces chimériques fictions,
II dira ce discours profane
N’être qu’un conte de Peau d’âne.
(« Amoureuse poursuite ou la chasteté victorieuse »)

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