Chiens de pendards

« Nous en tenons, Madame. Et puis prêtons l’oreille
Aux bons chiens de pendards qui nous chantent merveille »
Dépit amoureux, II, 4 (v. 611-612)

« Chien » et « pendard » sont des injures fréquentes dans les comédies de Scarron.On les trouve notamment dans deux pièces jouées par la troupe de Molière, Jodelet ou le Maître valet (1645) et Don Japhet d’Arménie (1653) :

Chien, qu’aura-t-elle dit de ton nez de blaireau ?
(Jodelet ou le Maître valet, I, 1, v. 240)

 

Chien de soudrille »
( ibid., I, 3)

 

indigne pendard
( ibid., II, 2)

 

un chien d’Harangueur
( Don Japhet d’Arménie, III, 4)

 

chien de Foucaral, pourquoi me frappes-tu ?
( ibid.)

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.