L’échange est inspiré de l’Amphitruo de Plaute :
SOS.
Neque ego hac nocte longiorem me vidisse censeo,
nisi item unam, verberatus quam pependi perpetem;
eam quoque edepol etiam multo haec vicit longitudine.
credo edepol equidem dormire Solem, atque adpotum probe;
mira sunt nisi invitavit sese in cena plusculum.
MERC.
Ain vero, verbero? deos esse tui similis putas?
ego pol te istis tuis pro dictis et male factis, furcifer,
accipiam; modo sis veni huc: invenies infortunium.
SO.
Je ne pense pas avoir vu de ma vie une nuit si longue que celle-ci, excepté une seule, que je fus fouetté après qu’on m’eut pendu par les aisselles : encore celle-ci est-elle plus longue de beaucoup. Pour moi je crois que le Soleil s’est endormi, et qu’il a même trop bu. C’est une merveille tout à fait extraordinaire, s’il ne prend plaisir de se tenir à table plus longtemps qu’il n’a de coutume.
ME.
Ce Coquin s’imagine que les Dieux lui ressemblent. Je te ferai ressentir de tes paroles insolentes, si tu t’approches d’ici.
(v. 279-286; trad. Marolles, 1658, p. 15)