Ce supplice

« Vous m’assuriez par là d’agréer mon service ?
C’est une fausseté digne de ce supplice. »
Dépit amoureux, IV, 3 (v. 1349-1350)

Le jeu de scène, par lequel on tire un effet spectaculaire de la mise en pièces d’un morceau de papier, était également exploité, à la même époque, sur la scène du théâtre italien de Paris.

 

On en relève une occurrence dans les notes de l’Arlequin Biancolelli pour le spectacle de la « Double Jalousie » :

Aurelia survient, elle me demande ce que c’est que cet habit singulier; je lui raconte […] que j’ai été aussi obligé de me marier avec une fille qu’on nomme Diamantine; elle me fait répéter cette aventure; après quoi, elle me donne des coups de poing, me déchire en pièces ma cravate et mes manchettes; ensuite, elle s’en va; j’en ramasse les morceaux en pleurant, je les veux rattacher et me remettre de ce désordre.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 99)

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