Beauchâteau

« (Imitant Beauchâteau, aussi comédien, dans les stances du Cid.
Percé jusques au fond du coeur, etc.) »
L’Impromptu de Versailles, sc. I

Les considérations suivantes seront formulées sur Beauchâteau, à l’occasion de son décès :

– dans la Lettre du 13 septembre 1665 de la Gravette de Mayolas :

Pleurez et plaignez un Acteur
Qui ne manqua jamais de coeur,
Dont les gestes et le visage,
L’air, le maintien et le langage
Représentaient fidèlement,
Autrefois l’Amante et l’Amant ;
C’était d’ailleurs un honnête Homme.
Il faut enfin que je le nomme
Et vous apprenne de nouveau
Que vous perdez un BEAUCHÂTEAU.
(voir « Les spectacles et la vie de cour dans les Continuateurs de Loret en 1665« )

– dans la Lettre du 13 septembre 1665 de Robinet :
Beauchâteau, de la comédie,
Est allé de vie à trépas ;
Souffre, lecteur, que je te die
Qu’en sa place un pareil ne se trouvera pas.
C’est en vain que Molière tâche à jouer son rôle ;
Il irait longtemps à l’école
Avant que d’égaler un tel original.

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