L’expression est en vogue, à propos de l’amour, dans les milieux mondains. Ainsi chez Madeleine de Scudéry :
Je craindrais fort, répliqua Sapho, s’il était digne d’envie, que je ne fusse digne de pitié, car, de la manière dont j’ai le coeur, si j’aimais, j’aimerais si tendrement et si fortement qu’il serait difficile qu’on me rendît l’amour avec usure.
(Artamène ou le Grand Cyrus, « Histoire de Sapho », X, 2, p. 6988)