L’usage du terme fait l’objet d’un commentaire dans le traité Du bon et du mauvais usage dans les manières de s’exprimer, des façons de parler bourgeoises et en quoi elles sont différentes de celles de la Cour (1693) de François de Callières :
C’est ainsi, dit le duc, que le mot d’avarice aura fait le mot d’avaricieux; mais il ne me paraît pas si bon, et il me semble qu’il n’y a que les gens du commun qui s’en servent, ils disent par exemple, Monsieur de … est trop avaricieux, c’est un avaricieux, au lieu que les gens qui parlent bien disent en pareil cas, Monsieur de … est trop avare; ce n’est pas que le mot d’avaricieux ne soit françois aussi bien que celui d’avare; mais ce dernier est du bel usage, et l’autre n’en est pas.
( p. 69-70)
