La formule était mentionnée à plusieurs reprises dans la Relation d’un voyage fait au Levant (1664) de Jean Thévenot :
Etant entrés dans la mosquée, ils saluent le Keble, puis prennent place et attendent que l’imam, qui signifie le prélat, commence la prière par ces mots Allah ekber, c’est-à-dire « Dieu est grand », alors les assistants disent en eux-mêmes ou tout haut s’ils veulent : « Je veux imiter cet imam en ce qu’il fait », et font tout ce qu’il fait, premièrement ils mettent les mains sur les épaules et disent Allah ekber, puis, mettant les mains l’une sur l’autre sur le nombril, ils disent certaines prières en eux-mêmes et à 1a fin de chacune se prosternent contre terre et disent Allah ekber. Ils ne sont pas plus longtemps prosternés que de dire une petite oraison, puis ils se lèvent, et se prosternent ainsi plusieurs fois.
( p. 93)
De même dans l’Histoire de l’état présent de l’empire ottoman (1668) de Rycaut (trad. de 1670, p. 351)