L’usage des aiguillettes comme moyen économique d’attacher le pourpoint au haut-de-chausses est une plaisanterie courante des textes de la littérature facétieuse de la lésine, en particulier le texte fondateur qu’est Della famosissima compagnia de la lesina (1589) :
La gamba è una di quelle parti, che san differenza fral maschio, e la femina, pero si deve mirar bene dove si lega, accioche non comparisca corta alla donnescar per questo si comanda, che la calzetta si legi sopra il ginocchio, e in tal modo calando il calzone sopra la ligaccia, potr a l’huomo servirsi d’un assilatura di velo d’un orlo di panno, d’una trina vechia; d’una fettuccia stretta di refe, e infin d’un capo di spago: Iuxta illud. De absconditis non iudicat Praeter.
(« Manico VII, Della famosissima compagnia de la lesina, p. 86, éd. de 1666)
« Manche 7 » : « il est enjoint de lier le bas de chausse sur le genou, et en telle matière, le haut de chausse couvrira le genou, l’on se pourra servir d’une filure de canevas, ou d’une rognure de drap, ou de chapeau, ou de quelque vieille traîne, ou bien d’un gros fil retors, et de quelque ficelles, et d’autres et semblables choses. »
(La Fameuse Compagnie de la lésine, 1604, p. 77)
Puis donc que les pourpoints sont cachés sous le casaquin, nous enjoignons qu’ils soient composés de toile grossière, avec des manches honorables, attachées avec quelques aiguillettes.
(ibid., p. 139)