On relève des formulations proches de ce passage :
– dans l’Amphitruo de Plaute :
opulento homini hoc servitus dura est,
hoc magis miser est divitis servos:
noctesque diesque assiduo satis superque est
quod facto aut dicto adeost opus, quietus ne sis.
En cela, sans mentir, la servitude chez les grands est bien plus rude, que chez les petits : et le serviteur d’un homme riche est beaucoup plus malheureux que celui d’un pauvre, les jours et les nuits y suffisent à peine ; et toujours, il y a quelque chose à dire ou à faire auprès de ces gens-là, sans qu’on y puisse trouver un moment de repos.
(v. 166-172; trad. Marolles, 1658, p. 9)
– dans Les Sosies de Rotrou :
A quelle complaisance un serf est-il réduit
[…]
Chez les grands, le servage est plus rude en ce point
Qu’aux forces le travail ne s’y mesure point,
Qu’on n’y distingue point le droit de l’injustice,
Et qu’il faut que tout ploie au gré de leur caprice;
[…]
Et sans considérer jour, nuit, chaud ni froidure,
Veille, course, peine, à leur avis n’est dure.
(I, 2) « À quelque lacheté/Le refus de mon bras »; « J’ai servi quatorze ans, et je crois être en passe »