L’expression avait été utilisée, sur le mode ironique, par le narrateur du Roman bourgeois (1666) de Furetière :
Elle n’avait voulu prendre d’autre nom de guerre ni de roman que le sien : car le nom d’Angélique est au poil et à la plume, passant partout, bon en prose et bon en vers, et célèbre dans l’histoire et dans la fable.
(Livre premier)
Le mot « poil » pouvait en outre avoir une connotation grivoise, comme l’indique Antoine Oudin, Curiosités françaises (1640):
Il a trop pris du poil de la bête. i. il a fait l’acte vénérien par excès
( p. 434)