Le déhanchement est un trait de comportement associé aux précieuses
– dans une lettre du chevalier de Sévigné, datée du 3 avril 1654 (1)
– dans la comédie Les Coteaux (1665) de Donneau de Visé (2)
(1)
Il y a une nature de femmes et de filles à Paris que l’on nomme précieuses qui ont un jargon et des mines, avec un déhanchement merveilleux.
(Correspondance du chevalier de Sévigné et de Christine de France, éd. J. Lemoine et F. Saulnier, 1911, p. 246).
(2)
Mélinte réprimande en ces termes sa fille, qui est rétive à sa leçon de maintien :
Vous avez bonne grâce à faire des leçons
Votre esprit sur ce point manque bien de lumière,
Vous fais-je, dites-moi, faire une façonnière ?
[…]
De quoi vous plaignez-vous ? vous fais-je déhancher ?
(I, 5)
