Vous avez le goût bon

« J’aimerais mieux avoir fait ce oh, oh qu’un poème épique. – Tudieu, vous avez le goût bon. »
Les Précieuses ridicules, sc. IX.

L’expression, appliquée au domaine esthétique, était à la mode au tournant des années 1660.

 

Elle est utilisée, par exemple, dans une lettre de Guez de Balzac, adressée à Chapelain, et publiée dans ses Oeuvres de 1665 :

A vous dire vrai, je ne trouve pas les stances de Maynard la plus excellente chose qu’il ait faite. Il y a des vers que je ne saurais goûter. Mais c’est peut-être que je n’ai pas le goût bon.
(t. II, p. 542)

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