Vos chevaux

Des plaisanteries semblables sur l’état des chevaux d’un personnage adonné à la lésine figuraient

– dans le Polyandre (1648) de Charles Sorel ( p. 330-334).
– dans les Sérées de Bouchet (Séréé XXXI: « Des riches et des avaricieux »)(1)
– dans les Historiettes (DATE) de Tallemant de Réaux à propos de l’avarice des Tardieu (2)
– à la scène 5 de l’acte III de la comédie intitulée Les Noces d’Antilésine (1604), dans laquelle Tailleboudin propose de leur donner du « nectar » et de l’ « ambroisie » (3)

 

 


 

(1)

[…]
Jouian Pontain […] raconte une histoire plaisante d’un cardinal, nommé Angelot, lequel fut bien châtié de son avarice.
Ce cardinal […] avait cette coutume, que quand les palefreniers avaient donné le soir l’avoine à ses chevaux, il descendait par une fausse porte en l’étable, tout seul, et sans lumière, et dérobait leur avoine, pour la rapporter à son grenier, dont il avait la clef. Et tant continua, qu’un de ses palefreniers, ne sachant qui était ce larron, se cacha dans l’étable, et attrapant son maître sur le fait sans le connaître, lui donna tant de coups de fourche, qu’il le fallut remporter demi mort, étant bien puni de sa taquinerie […]
(Les Sérées, Livre III, Sérée XXXI, Genève, 1969, p. 323.)

 

(2)

[…] elle n’a point d’enfants; cependant sa mère, son mari et elle n’ont pour tous valets qu’un cocher ; le carrosse est si méchant, et les chevaux aussi, qu’ils ne peuvent aller; la mère leur donne de l’avoine elle-même; ils ne mangent pas leur saoûl.
(Historiettes, éd. de 1834, t. 3, p. 96)

 

(3)

TAILLEBOUDIN
[…]
Quant au repas, qu’on n’ait à dependre moins de trois cent mille écus : qu’on ne donne orge ni paille aux chevaux, mais du nectar, et de l’Ambroisie […]
(III,5, Paris, Abraham Saugrain, p.61)

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