Dans la nouvelle XXXIII des Porretane (1483) de G. Sabadino, on trouve un passage qui présente de grandes similitudes avec la formulation de ces derniers vers. Un vieux garçon de quarante-six ans est pressé par son maître de prendre femme. L’argument invoqué est le suivant :
se prendi moglie, che la invernata te tenirà le rene calde e la state fresco il stomaco; e poi, quando ancora che stranuti, averai che te dirà almeno « Dio te salvi »
[Si tu prends femme, celle-ci te tiendra, en hiver, les reins au chaud et, en été, l’estomac au frais. Et quand tu éternueras, tu auras quelqu’un qui te dira « Dieu te sauve ».]
(éd. P. Stoppelli, L’Aquila, Japadre, 1961, p. 209; nous traduisons).