Un argument semblable avait été avancé dans la lettre « Contre un je… assassin et médisant » (Nouvelles Oeuvres, 1662) de Cyrano de Bergerac :
Vous feuilletez possible tous les livres dont vous êtes capable et sur cela vous concluez que je suis athée; mais, Père écervelé, me croyez-vous si stupide de me figurer que le monde soit né comme un champignon; que les astres aient pris feu et se soient arrangés par hasard ; qu’une matière morte, de telle ou telle façon disposée ait pu faire raisonner un homme, sentir une bête, végéter un arbre ?
(Oeuvres complètes, éd. J. Prévot, 1997, p. 159) (1)