« Savez-vous, dites-moi, que je suis le tuteur
D’une fille assez jeune et passablement belle,
Qui loge en ce quartier, et qu’on nomme Isabelle ? »
L’Ecole des maris, II, 2 (v. 398-400)
La loi, en matière de mariage, est la suivante dans le cas des enfants soumis à un « tuteur »:
Quand les enfants n’ont pas encore accompli leur vingt-cinquième année, ils ne peuvent contracter mariage sans l’autorité de leur tuteur et curateur, et sans le consentement de leurs plus proches parents ; autrement le mariage pourrait être cassé selon l’ordonnance de Blois, art. 40 et 43.
(Claude de Ferrière, La Science des notaires, 1682, p. 75)
Dans L’Ecole des femmes, Arnolphe possède les mêmes droits sur Agnès (« de la lui demander il me vint la pensée »).