Tourner du bon côté

« Quoi qu’on en puisse dire, enfin le cocuage
Sous des traits moins affreux aisément s’envisage:
Et comme je vous dis, toute l’habileté,
Ne va qu’à le savoir tourner du bon côté. »
L’Ecole des femmes, IV, 8 (v. 1250-1251)

Dans son « homélie académique » consacrée à « La fortune » (1666), La Mothe le Vayer décrira l’homme vertueux ainsi :

Il a des dispositions acquises propres à recevoir tout autrement que le vulgaire les adversités qu’elle [la fortune] lui envoie. Il regarde toutes choses du bon côté, prenant les afflictions mêmes, s’il s’en présente, comme la raison le veut, et de même que nous empoignons un tison allumé, par le bout qui ne nous peut pas blesser.
(éd. des Oeuvres de 1756, III, 2, p. 298)

 

On retrouve la même idée dans une des Conversations (1668) du chevalier de Méré :

Cette vraie galanterie se remarque principalement en ceci qu’elle sait donner une vue agréable à des choses fâcheuses. Car bien souvent ce qui nous choque le plus ne nous serait pas si difficile si nous le regardions du bon côté.
(« Première Conversation », éd. C. Boudhors, 1930, t. I, p. 19)

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