Ce « point d’honneur », chez Don Juan, proche de celui qui poussait Eraste à prendre l’épée dans Les Fâcheux (« un point d’honneur me presse ») est décrit par Courtin dans la Suite de la civilité française, ou Traité du point-d’honneur et des règles pour converser et se conduire sagement avec les incivils et les fâcheux (1674) :
[L]e point d’honneur d’un homme d’épée ne se réveillera pas, quand on lui dira, si vous voulez, qu’il est injuste, qu’il se moque de sa parole, qu’il aime ses aises, qu’il est impie et sensuel : mais vous lui verrez incontinent prendre l’effort, si on lui dit qu’il fuit à la vue du danger, parce que c’est l’attaquer au point d’honneur de la qualité qu’il professe.
(p. 262)