Solitude effroyable

« on ne court plus qu’à cela, et l’on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages »
La Critique de L’Ecole des femmes, sc. VI

L’expression « solitude effroyable » est affectionnée par Bossuet. On la trouve en particulier dans des sermons prononcés en présence de la Cour dans les années 1661-1663. Ainsi :

– dans le « Panégyrique de Saint-Sulpice », prononcé devant la reine mère, dans l’Eglise Saint-Sulpice à Paris, le 19 janvier 1661 (1)
– dans le second sermon « Pour l’assomption de la Sainte Vierge », prêché au Val-de-Grâce devant la reine mère le 15 août 1663 (2).

 

 


 

(1)

Prévenons cette solitude effroyable où l’âme se trouvera réduite devant Jésus-Christ.
( « Panégyrique de Saint-Sulpice » [1661], Oeuvres, éd. de 1841, p. 270)

 

(2)

l’amour divin emporte avec soi un dépouillement et une solitude effroyable, que la nature n’est pas capable de porter.
(« Pour l’assomption de la Sainte Vierge » [1663] éd. de 1816, p. 447)

 

De là donc nous pouvons comprendre cette solitude effroyable que demande un Dieu jaloux.
(Ibid., p. 446)

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