Se barbouiller de grec et de latin

« […] avoir employé neuf ou dix mille veilles
À se bien barbouiller de grec et de latin,
Et se charger l’esprit d’un ténébreux butin
De tous les vieux fatras qui traînent dans les livres »
Les Femmes savantes, IV, 3 (v. 1372-1373)

Le terme avait été employé

 

– dans Le Barbon (1648) de Guez de Balzac :

Ne pouvant être clair que par hasard, et quand il n’a pas loisir de se barbouiller, le temps qu’il prend pour écrire, et l’art qu’il emploie en écrivant, ne lui laisse pas cette liberté.
(p. 693-694)

 

– dans une des Conférences recueillies par Richesource en 1665 :

Otez-moi toutes ces philosophes extravagantes qui, bien loin de dissiper les nuages de leur esprit, par les difficultés qu’elles essaient de résoudre, se barbouillent la cervelle de cent fatras qui ne sentent que la confusion.
( p.c 27)

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